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Le 1er janvier 1960, une nouvelle monnaie naît en France : le nouveau franc. Il succède au franc Bonaparte qui a vécu pendant 157 ans. C’est donc un événement, même si l’ancien franc avait connu bien des péripéties tout au long de son existence.
L’histoire en bref de l’ancien franc
L’ancien franc Bonaparte ou franc germinal fut créé par Napoléon Bonaparte en 1803, au lendemain de la Révolution Française. Après la guerre de 14 et le désastre économique qu’elle a créé dans le monde, mais surtout en Europe, Raymond Poincaré entérine la mort du franc germinal. Il redéfinit l'unité monétaire au cinquième de sa valeur d'origine, ce qui représente une dévaluation de 80 % de notre monnaie. Les Français prennent l’habitude de parler de « franc à quatre sous ».
L’ancien franc connaît ensuite dix-sept remaniements successifs. Après la Deuxième Guerre Mondiale et l’occupation, il ne vaut plus qu’un demi-centime.
Le nouveau franc
Dès décembre 1945, la France adhère au nouveau Système Monétaire International. Le SMI - défini par les accords de Bretton-Woods du 22 juillet 1944 - est fondé sur le double étalon or et dollar. Alors que ce dernier valait 50 francs en 1944, il en vaut 420 en 1958, ce qui engendre le placement du franc sous la tutelle du Fonds Monétaire International.
Cette même année, le général de Gaulle revient au pouvoir, l’ancien franc en est alors à sa septième dévaluation depuis la fin de la guerre. Toujours soucieux de la place prépondérante de la France sur l’échiquier international, ainsi que de son prestige, le nouveau chef de l’État fait appel à son ministre des finances, Antoine Pinay, pour donner « au vieux franc français une substance conforme au respect qui lui est dû ».
Créer une nouvelle monnaie doit rétablir la stabilité monétaire essentielle au pays, tout en renforçant son économie, fragilisée par la guerre et l’inflation. Ainsi, le nouveau franc pourra rivaliser avec le franc suisse ou le mark allemand et toutes les monnaies que l’on considérait à change haut.
Antoine Pinay s’associe à l’économiste Jacques Rueff pour créer le franc lourd, ou nouveau franc.
La simplicité de la conversion ancien franc, nouveau franc, une erreur ?
Dans un souci de simplicité, il est décidé de prévoir une conversion ancien franc nouveau franc évidente. Les gens pourront ainsi s’y retrouver facilement. 100 anciens francs valant désormais 1 nouveau franc, le calcul est effectivement enfantin.
Ce que n’ont pas prévu ses inventeurs, c’est que cette simplicité va se retourner contre eux et créer une confusion qui va durer pendant quarante ans, jusqu’à la création de l’euro. En effet, comme le nom de la monnaie reste le même, les gens qui ont connu l’ancien franc, vont continuer à parler en anciens francs. Cela concerne majoritairement les personnes qui étaient déjà adultes en 1960.
Malgré la disparition du terme nouveau franc pour le franc tout court en 1963, cette pratique va continuer et, dans certains milieux, se transmettre de génération en génération. Dans les années 80, la confusion augmente encore avec des gens qui ont pris l’habitude de parler en nouveaux francs pour leurs dépenses du quotidien, mais rebasculent dans les anciens francs, dès lors qu’il s’agit de sommes qui leur paraissent conséquentes. C’est pourquoi on pouvait entendre par exemple parler de voitures de série coûtant plusieurs millions de francs !
L’arrivée de l’euro met un terme définitif à cette confusion. Si certains continuent à faire la conversion – avec un calcul plus ardu en multipliant par 6,57 – le changement de nom évite tout malentendu.
La pièce du nouveau franc est frappée à l’effigie de la semeuse, coiffée de son bonnet phrygien, évoquant ainsi le franc d’avant la Première Guerre Mondiale.
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