Des billets de l’Estat, aux billets gradés PCGS et PMG, nous sélectionnons pour vous chaque semaine de nombreuses nouveautés ; des billets de la Banque de Law, de la Caisse d’Escompte, des assignats, de nécessités, des colonies et DOM-TOM, du Trésor, des bons de guerre, de solidarité, des billets de juin 1940, des billets non émis, surchargés, à l’effigie de Napoléon Bonaparte, Molière, Henri IV et bien d’autres…
Les billets « noirs »
Unifaces et de valeur faciale élevée. Les billets de banques français sont de couleur noir, donc on les appelle les billets de types noirs. Des années 1800 à 1861.
Les billets « bleus »
Depuis 1862, il y a eu de nombreuses tentatives de contrefaçon suite à la mise en avant des techniques de gravure, l'encre noire et donc remplacé par une teinte bleu céleste, cette couleur n'étant pas reproduisible. De plus, les billets français sont imprimés recto-verso, avec des motifs différents gravés. Et la filigrane teinté est introduit, la numérotation et les signatures sont produites. On systématise les points secrets.
En 1870 il est décidé de créer des billets de banque à faible montant du fait de la raréfaction des pièces de monnaie en argent et en or et des métaux en général.
Des coupures de 5, 20 et 25 francs voient le jour mais sont retirées de la circulation en 1875 quand l’équilibre budgétaire et les réserves en or de la Banque de France sont restaurés.
Les billets « bicolores »
Depuis 1874, pour mieux contrer les faussaires, l'Institut d'émission décide de lancer une coupure imprimée en deux couleurs, c'est à ce moment-là que le billet français de 20 francs imprimé en bleu et en bistre qui eut d'abord une existence éphémère avant d'être réémis en 1914, à cause de la guerre.
En 1880, les coupures de 50, 100, 500 et 1000 francs sont imprimées en bleu et en rose.
Les billets « polychromes »
En 1890 La vignette à quatre couleurs et plus est décidée. La Banque de France commande plusieurs modèles de billets. Il faut attendre 1912 et l'émission du 100 francs Luc Olivier Merson pour voir le premier billet en polychromie.
En pleine Première Guerre mondiale, un billet de 20 francs est créé au motif du Chevalier Bayard : premier billet à mettre en avant un personnage illustre, c'est aussi un outil de propagande, visant à soutenir le moral des Français.
En 1938, la Banque de France décide d'émettre le fameux billet 5000 francs Flameng, ce billet, fantôme d'une époque révolue, tranche de par son design exceptionnellement riche.
Pendant la 2eme Guerre mondiale, la Banque de France réussira à imprimer et émettre des billets mettant en avant la fibre nationale, par exemple du surprenant 50 francs Jacques Cœur.
Les billets de la « Libération »
Ces billets français ont été émis dans le but de remplacer ceux qui ont été fabriqués pendant l'occupation allemande.
Il y a donc deux nouveaux types de billets français imprimés à l'étranger qui vont compléter les anciennes séries : les « billets drapeaux » d'origine américaine et les billets du Trésor d'origine britannique. Les premiers ressemblent aux billets en dollars et les seconds sont émis par la caisse centrale de la France libre et la banque d'Angleterre.
Les billets en « Nouveaux Francs »
Au milieu des années 1960, la Banque de France lance une nouvelle série de personnages illustres, allant du 5 francs Pasteur au 500 francs Pascal.
Enfin, au milieu des années 1990, la Banque fait appel à un seul artiste, Roger Pfund, pour créer la dernière série de billets français, réputés infalsifiables.
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